29 septembre 2007
22 juillet : Noooorman !
Qui a déjà essayé de raconter un film d’Hitchcock sait que dans cette entreprise les mots se défilent. Plutôt qu’une histoire, souvent tellement mince en vérité qu’il peine à se la rappeler - La mort aux trousses, c'est l'histoire d'un homme qui... court ? -, sa mémoire régurgite une collection d’images, de lieux, d’objets brillant isolément dans la pénombre de l'oubli, comme autant de moments d’angoisse et de tension, de prescience de l’événement qui se trame. Le paquet piégé de Sabotage, le verre de lait de Soupçons, la spirale de l’escalier de Vertigo, le sac à main de Marnie, la maison de Psychose...
Fétichisme tellement puissant que même au milieu d’un groupe de touristes ébaubis, même sans la nuit, la brume et la pluie, écrin des scènes les plus inquiétantes de Psychose, on ne peut retenir un frisson au pied de la maison de Norman Bates et l’on guette aux fenêtres l'apparition effrayante de la silhouette de sa mère.
21:40 Publié dans California Rolls | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Californie, Studios Universal, Hitchcock, Psychose